Lors de la création de la collection Sepik, je me suis inspirée d'une communauté vivant en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Dans cette communauté, lors du passage entre l'adolescence et l'âge adulte, les jeunes hommes doivent participer à un rite de passage consistant à se faire scarifier la peau. Ce rituel est douloureux et doit être accompli dans le silence, entouré des autres hommes qui participent à la cérémonie. Pour fabriquer ces pièces, je façonne d'abord de la cire avec mes doigts. Puis, par le procédé de la coulée à la cire perdue, je transforme la cire en métal. Enfin, je viens marquer le métal avec des échoppes pour créer un motif qui rappelle la peau des Sepik, aussi appelés « hommes-crocodiles ».